Ô rage, Ô désespoir, Ô vieillesse ennemie

Vous sentez cette odeur de viande fraîche et de sang chaud? Vous entendez les maillots qui se déchirent et les dents qui se déchaussent? Ces bruits et ces odeurs ne sont pas les propos déplacés d'un homme politique peu recommandable. Ils nous annoncent juste le retour de Mauro "dieu qu'il est beau en short" Bergamasco en Nationale. Et moi je dis "Vive les tests-matchs d'Automne!!"

Les tests-matchs de novembre sont de retour et nous proposent une tragédie en 3 actes : non pas Shakespearienne (quoi que "Si vous avez des larmes, préparez-vous à les verser" extrait de Jules César, William Shakespear) mais bien All Blackienne.

Tout débutera dans la ville de Brescia où "deux familles, égales en noblesse, Dans la belle Vérone, où nous plaçons notre scène, Sont entraînées par d'anciennes rancunes " (Ah.. non, pardon, je m'égare), donc où l'Italie rencontrera les îles Tonga le 10 novembre. Un prologue, plus que jouable, contre les îles Tonga qui devrait permettre à ce XV Italien de mettre en avant les progrès de ces 2 dernières années et surtout de s'appuyer sur l'expérience de vieux briscards, pour ne pas citer la presse italienne. Vous aurez toutes remarqué, cela va sans dire, que, même lorsque Mauro est relégué au rang de vétéran, d'ancien, que dis-je d'ancêtre, il reste bien bien au dessus de la mêlée. Soyons clair aucun Giovambattista Venditti, tout fringuant et compétent qu'il soit, n'arrive pas à la cheville de Mauro "dieu qu'il est trop beau en micro-short" Bergamasco.

Viendra ensuite la Nouvelle-Zélande le 17 novembre : deuxième acte uniquement accessible aux enfants de plus de 18 ans et strictement interdit aux femmes de joueurs. Personnellement je ne pourrai pas regarder parce que, premièrement, j'ai moins de 18 ans dans ma tête :-)). Et parce que, deuxièmement, la France ne retransmet pas les tests-matchs Italiens (chauvinisme oblige!). Le streaming et moi sommes encore dans les prémisses d'une relation que je ne sens absolument pas partie pour durer, je devrai donc faire une croix sur un Mauro ruisselant de boue, de sueur et de sang (Ô rage, Ô désespoir, c'est pourtant mon tiercé gagnant préféré!).

Le tout s'achevant (et croyez bien que je n'ai pas choisi ce verbe au hasard) avec l'Australie le 24 novembre : un dernier acte porté (ou subi) par les joueurs ayant survécu aux deux premiers actes.

Comme dans toutes les bonnes tragédies, il y sera question de fraternité (le générique de début ne se nomme t'il pas Fratelli d'Italia), de rivalité (le but étant bien sûr de gagner, dois-je le rappeler) et de brutalité (uniquement pour assurer des parts d'audience, je vous rassure). Soyons réalistes, les Italiens vont devoir se plier en 4 (expression à ne pas prendre à la lettre) pour venir à bout de bouchers sanguinaires plusieurs fois champion du monde . Il va falloir y mettre du coeur, voire même un peu plus pour les plus courageux (ou les plus inconscients) à l'image d'un certain Paul Wood qui lors de la finale de la Super League (rugby à XIII) a perdu une très intime (et très virile) partie de son anatomie.

Personnellement la seule chose que j'autorise Mauro à perdre c'est 1 ou 2 matchs. Le reste se doit de revenir intact et en parfait état de marche. Et je tiens à préciser au pack Néo-Zélandais que malgré leurs 800 et quelques  kilos (j'arrondis un peu), je n'hésiterais pas à recompter moi-même chacune des bouclettes de Mauro pour m'assurer que tout est bien là.  A bon entendeur.

Delphine

PS: Bien sûr, je publie un post et MÔsieur Jacques Brunel ne sélectionne pas Mauro "dieu qu'il doit être beau SANS son short" Bergamasco.... Ô rage, Ô désespoir, Ô vieillesse ennemie ?

Comments

[kalligalenos]

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